Se reconnecter à soi, 5 minutes par jour

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Se reconnecter à soi et faire grandir sa sécurité intérieure, puis gagner en confiance. Telle est la proposition de ce billet. Car en permanence dispersés par nos activités, nos projets, nos souvenirs et les diverses stimulations de nos environnements, nous perdons la connexion à nous-mêmes.

En cette période estivale, c’est plus que nécessaire. D’abord parce que les vacances sont un moment opportun pour se poser et se « retrouver ». Encore plus, avec un confinement qui nous a tous pris de court et chamboulé nos habitudes; un dé-confinement dont on ne sait quand il sera terminé. Et puis, une rentrée dont on ne peut prédire qu’elle sera « comme d’habitude » ou « comme avant ».

Bref, une période d’incertitude tout à fait propice à se reconnecter à soi-même. Ainsi, voici cinq pistes pour se reconnecter, se ressentir et « se retrouver ». On peut bien consacrer 5 minutes par jour à soi-même?

se reconnecter à soi

#1 Se reconnecter à soi par l’attention

Utilisons l’acte d’attention dans l’instant même, pour être vraiment ici et maintenant; ressentir notre corps, nos émotions, et nos pensées.  Ainsi, en de brefs instants, nous allons nous reconnecter à nous-mêmes et à notre environnement. Alors ce bref instant d’attention, en nous ramenant à notre perception sensorielle, est le premier pas de la reconnexion à soi. Mais comment?

  • L’attention me permet de « percevoir » mes propres sensations et émotions. Ainsi je suis plus à l’écoute de moi-même.
  • Lorsque je suis avec une personne, l’attention me permet d’être moins « happé » par le discours et la véhémence de l’autre. Ainsi, sans être insensible, je prends du recul.
  • Et lorsque je souris, ou quand je ris, c’est un vrai sourire ou un vrai rire et non pas un rôle appris pour faire bonne figure. Car, l’attention me permet de faire la différence de registre interne entre un rôle habituel et automatique d’une attitude spontanée propre à la situation.
  • De même, cet acte d’attention m’offre une rupture dans le flux continuel de mes occupations et surtout dans le flux des pensées. Et cela est un pur instant de bonheur absolu, court mais plein et ressourçant.
  • Et vous?

#2 Se reconnecter à son corps

La perception de nous-mêmes et de notre environnement passe par tous nos sens. Mais l’utilisons-nous vraiment? Observons plutôt comme nous sommes des girouettes passant d’une émotion à l’autre, d’une idée à une autre et d’un hobby au suivant. Alors STOP! recentrons-nous l’espace d’une minute!

Ainsi, re-connectons-nous à ce que nous sommes en train de faire, et comment nous vivons cette activité en cours. Par exemple, lorsque nous répondons à la sensation de soif et que nous nous approchons d’une boisson désaltérante. Reconnectons-nous à toutes nos sensations externes et internes:

  • Ouvrir mon champ visuel sur ce qui m’entoure, puis zoomer sur le verre ou la bouteille. Sentir la sensation visuelle, sans la catégoriser (« c’est joli » ou « je ne me rendais pas compte de… »), juste voir.
  • Ressentir le geste en train de se mouvoir pour attraper le verre. Sentir le mouvement qui le porte à ma bouche.
  • Utiliser mon odorat: les senteurs alentours, le parfum que dégage la boisson.
  • Par le toucher, prendre conscience de la fraîcheur du verre ( ou de la chaleur de la tasse pour une autre boisson); ressentir sur mes lèvres la fraîcheur du verre et de son contenu qui coule dans ma bouche. Découvrir et goûter la sensualité d’une eau fraîche.
  • Puis, utilisons le sens du goût pour re-découvrir le goût de la boisson, ses bulles (s’il y en a)… Ecoutons le bruit de la déglutition et des sons alentour.
  • Enfin sentir à l’intérieur de son corps la fraîcheur de la boisson, la soif qui s’apaise.

#3 Se reconnecter par la détente

A quoi cela sert-il de se reconnecter à soi pour se sentir tendu, ou préoccupé? En prêtant attention à ses sensations corporelles, on peut sentir des tensions musculaires liées à une position de notre corps. Alors détendons ces crispations. Par exemple:

  • La nuque est très souvent tendue en avant ou vers le haut. Alors détendons la ainsi que nos épaules.
  • Détendons notre front et nos yeux qui ont tendance à se froncer ou à se plisser.
  • Relaxons aussi ce sourire qui s’impose automatiquement dans notre figure chaque fois que nous rencontrons quelqu’un.
  • Et puis entraînons-nous à faire un relax tout simple de quelques minutes, un peu chaque jour.

#4 Laisser passer les « trains » de pensées

Car vous l’avez déjà remarqué: nos pensées vagabondent en permanence dans notre cerveau. Et nous n’y pouvons rien. De même que nous respirons automatiquement, des images, des sons, des souvenirs et l’imagination créent des histoires qui s’imposent à nous, et occupent notre mental. Or, en occupant notre mental sans notre « permission », ces histoires pompent notre énergie et nous éloignent de ce que nous sommes en train de vivre.

Alors, considérons les comme des trains qui passent dans notre cerveau. Si nous « montons dans le train », nous allons partir très loin d’ici et maintenant. Mais si nous laissons passer le train, nous restons connectés à nous-mêmes. En tous cas, au moins une petite minute! Mais c’est déjà ça. Car cette petite minute nous aura apporté un instant de calme et un peu plus d’énergie.

#5 Se reconnecter à ses émotions

Si nos émotions sont passagères, elles n’en sont pas moins envahissantes. A tel point que nous devenons l’émotion qui nous domine: « je suis en colère », « je suis jaloux »… et toute notre conduite est dictée par cette émotion. Pourtant, quelques minutes ou quelques heures plus tard, cette émotion nous aura quitté, une autre la remplacera. Et girouette nous resterons! Pouvons-nous faire autrement?

  • Nous entretenons nos émotions par des histoires, en ressassant l’amertume, en imaginant des réponses, une suite… Il suffit de stopper le train des pensées. Sans les pensées qui la régénère, l’émotion passe d’elle-même.
  • Reconnaître ses émotions et les nommer permet aussi de moins les subir. De plus, c’est un moyen d’apprendre à se connaître. Si l’on ne se contente pas de les nommer par des mots-fourre tout, comme « tristesse », « joie »… nous pouvons affiner notre palette d’émotions. Ainsi, nous pouvons les décrire plus précisément.

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