Comment rebondir et se (re-motiver quand on se sent mou, désabusé ou « 2 de tension »? Voici quelques clés qui me sont apportées par la Pratique attentionnelle Active©.
Rebondir = Passer à l’action
Car s’il y a un réel écart entre « penser à faire » et « faire », il ya encore plus d’écart entre « savoir comment faire » et « le faire ».
Voilà, j’ai posé l’hypothèse. Nous avons tous de très bonnes idées, de très bonnes intentions et surtout nous « savons ». Et c’est bien cela qui nous gêne, empêche d’apprendre et d’aller plus loin, voir de rebondir quand plus rien ne va.
C’est bien pour cela qu’il n’y a pas de théorie, ni mode opératoire mais juste quelques pistes à tester, essayer. En voici une:
- Laisser passer le « coup de blues » et ne pas alimenter plus que nécessaire ce sentiment.
- Pour ne plus se focaliser sur le coup de blues, élargir son attention à la perception de sa respiration. Bien sentir le mouvement de la cage thoracique à l’inspiration et à l’expiration.
- Ouvrir son champ de perception à ce qui se passe autour de soi.
- Bouger, boire un verre d’eau et faire quelque chose de simple et plaisant.
- Bref, passer à autre chose, élargir son champ de vision, ne pas rester focaliser sur le problème.
Retrouver son moteur interne
Nous avons tous un « moteur interne », quelque chose qui nous « pousse à »… Rappelez-vous, lorsque vous étiez tout petit et que vous avez commencé à marcher. Vous n’aviez pas de modus operandi devant vos yeux. Et vous avez appris tout seul, en posant un pied devant l’autre, en tombant et en vous relevant.
Il y a en nous quelque chose qui nous pousse à avancer. Et quelque chose qui nous démotive. Une sorte de lutte interne. Entre ces deux forces, laquelle est la plus positive pour soi? Laquelle nous meut, nous donne des ailes et nous rend joyeux? Retrouvons la. Quelques pistes de réflexion:
- Lorsque nous mettons notre énergie vers des objets externes, nous sommes satisfait sur le moment, puis nous nous lassons. Alors nous voulons plus, encore plus. Le désir de ces objets nous meut, mais n’est pas comblé durablement.
- Si nous mettons notre énergie vers un objet interne, par exemple « être bien », nous pouvons sans cesse nous mouvoir vers cette sensation. En la gardant comme un fil conducteur dans notre vie, nous apprenons à rebondir chaque fois que nécessaire.
Crédit image: OpenClipart-Vectors by Pixabay (bandeau) et Mohamed_hassan by Pixabay (image)
Pour aller plus loin: La boîte à outils des soft-skills, Dunod, 2020. J.M.Josset et N.Vanlaethem.
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